Quand la haine devient plus forte que la vie
Elle l'entraîne six pieds sous terre
La vie suffoque, s'étouffe mais résiste
Et dans la survie, on ne peut qu'être triste
Triste d'être triste, mais heureux d'être
D'être ce que je suis, ou ce que je crois être
A quoi ça sert, de se mentir a soi même ?
Sinon a cacher ses peurs, ses peines
De les refouler jusqu'à ne plus être nous même
Se perdre dans un autre, peu importe ou ça nous mène
Que ce soit la prison ou vers les problèmes

 De toute façon, c'est toujours le même horizon
Pas le même chemin, mais la même direction
On finira tous pareil, de toute façon
Du plus malin, au plus gros des cons
Que ce soit Lepen ou bien Joël Robuchon
Certains se noie dans les cachtons, moi j'ai choisi le chichon
Pour zapper ma conscience, et perdre la raison
Enfouir mes angoisses, oublier cette désillusion
Cette désillusion, dont on attendait tant
Qui nous rattrape, et nous clash de temps en temps

 Qui nous montre la vie, sous son vrai visage
Celle qui transforme le bonheur, en simple mirage
Celle qui nous fait oublier qu'on souffre la vie, page après page
Mais on n'est pas les seuls en cage, même les flics ont la rage
Voila pourquoi, hier encore, ils n'ont pas été sages
On vu Mary et Juan, Ah c'était sauvage
Les faibles enferment les forts
De sorte qu'il la ferme, mais recommence encore
Un cercle vicieux, dont la police est la matrice
Et la France entière en est le vice

 Je n'ai qu'une chose a dire, Peace
Mais pas sur moi, ni sur des voisins
Limite sur Sarko, ou De Villepin
Car ces cons ignorent, qu'ici je suis chez moi
Et j'y fais ce que je veux, qu'importent vos lois
Qu'importent les flics, ou même les CRS
Recruter sans QI, voila leur faiblesse
C'est pourquoi devant eux, personne ne s'abaisse
On se fait vider les poches, même toucher les fesses
Pire qu'un chômeur, payer à rien faire
A si j'oubliais, toutes les bavures policières
Et oui, c'est pas de ma faute,si la société hérite
Rien d'autre que la jeunesse qu'elle mérite

  Putain, arrêter de voter pour un gouvernement hypocrite
Qui prend ses jeunes, pour une honte publique
J'aurai une question, pour cet enculée de Sarkozy
Quand est ce qu'on aura une police, pour nous protéger de lui ?
Quand a l'autre taré c'est même pas la peine
J'ai honte de ce pays et de ses 20 pour cent pour Lepen
Qu'est qu on peut faire, contre un pays pourri de l'intérieur
Contre un père, dont ses fils lui font peur
Casser vos jeunes, mais un jour ils vieilliront
Et ça finira encore, par de la provocation
Arrêter de nous prendre pour des cons
Car l avenir, c'est nous qui le ferons
L'avenir est a nous, et nous sommes l'avenir

 De toute façon que peut il y avoir de pire
Qu'une société qui fonde son empire
Sur des injustices qui nous pousse a la haïr
Voter pour un contre, la politique c est le néant
Entre facho ou skyzo ; je préfère voter blanc
A quand un parti intelligent
Un parti qui refléterai vraiment les gens
A quand un jeune président
Qui saura qu'il n'y a que la jeunesse, qui va de l'avant
A quand un premier ministre
Qui se rendrait compte que sa France est triste
A quand les maires
Qui ferons de leur ville un paradis sur terre
A quand le citoyen
Qui comprendra que sa vie est entre ses mains

 Et que pour bouger, rien ne vau son bulletin
C'est pas dure, en plus c'est gratuit
Qu'est que t'attend, un président comme Sarkozy
Ou un second tour, sous le signe du front national
Ca c'est déjà fait, l'avenir se présente mal
Je ne tolérerai pas, un extrémiste au pouvoir
Qui n'a pas compris que la France n'est plus blanche, c trop tard
Et qu'ici il n'est plus chez lui
Mais pour se faire chasser, il aurai fallu plus de 80% de OUI
Je me demande, ce qui fait encore le charme de la France
En tout cas pas ces 20% d'intolérance
Ni cette société qui voudrai nous marginaliser
Faire passer mes textes éclairés
Pour une simple utopie d'intoxiqué

 Mais en rien, ma conscience est altèré
Et ma raison, aura raison de vous
Si les gens m'écoutent et qu'ils ne sont pas déjà tous fou
Malheureusement,le monde est manipulé
Par la radio, la télé et même par notre société
Chacun taffe pour elle, sans rien attendre en retour
Demander quelque chose, et l'Etat devient sourd
On le sait déjà, mais on continue encore
A croire qu'on est sado, ça en devient hard-core
Content de vivre, la ou l'on ne voudrai pas
C trop facile a dire, qu'on avait pas le choix
Sans vous, la majorité sera minoritaire
Personne n'est d'accord mais tout le monde va se taire
Allez, laisser vous faire, c'est tout ce qu'ils attendent
En plus c'est pour votre bien, enfin c'est ce qu ils prétendent
Des lois répressives, pour sauver la masse
Eliminer les drogues, mais les prisons s'entassent
Le citoyen devient hors la loi, pour un simple joint
Et le jeune devient délinquant, sans y être pour rien
La politique est elle plus forte que la volonté
En tout cas la mienne n'y est pas représentée
Je ne vote pas vos lois, mais je les subies
Et dire que je pensai être en démocratie
Regarder le CPE, et les jeunes dans la rue
Premier concernés mais même pas entendu
Faire des lois dont on ne veut pas
Voila le constat de notre misérable Etat

 La vie n'ayant rien prévu pour eux, ils ne lui demandent rien. C'est pourquoi Chrystèle Burrel et Christophe Gérard, malgré leur éducation inexistante et leur absence de valeurs morales, passent de place en place où ils sont employés comme domestiques avec une insouciance et une joie de vivre qui laissent rêveur. Pour eux, la vie est douce. D'autant plus douce qu'avant de se rencontrer, eux qui ne faisaient confiance à personne et ignoraient même qu'on puisse tenir à quelqu'un, se sont trouvés et n'ont pas envie de se perdre. Pourtant, il n'est pas bien malin et pas toujours fiable, son Totophe. Et lui, faut-il qu'il l'aime sa Chrystèle pour accepter qu'elle le trompe. Oui. Même chez les bêtes de cet acabit, l'amour existe. Et quand l'amour est là, la confiance règne...

 Passionnée de théâtre, Cécile de France quitte la Belgique à l'âge de dix-sept ans pour s'installer à Paris, où elle entame sa carrière de comédienne. Elle débute par des stages d'art dramatique entre 1992 et 1994 chez Jean-Paul Denizon, puis étudie à l'école de la rue Blanche (l'ENSATT), où elle est découverte par l'agent artistique Dominique Besnehard.

 Cécile de France enchaîne alors les courts métrages (Tous nos voeux de bonheur (1997) de Jean-Pierre Améris, Le Mariage en papier (1999) de Stephanie Duvivier), les téléfims (La Balle au bond (1997) de William Crepin ; Nana (2000) d'Edouard Molinaro) ainsi que les pièces de théâtre (Le Baladin du monde occidental (1999) de Philippe Delaigue ; Electre (2000) mis en scène par Claudia Stavisky). En 2000, Richard Berry lui offre le rôle de l'irrésistible Laure, qui fait tourner la tête de Patrick Timsit, dans son premier long métrage, L'Art (délicat) de la séduction. Cette comédie lui permet de se faire connaître du grand public français.

 Faisant dorénavant partie des jeunes actrices de talent, Cécile de France prend l'habitude d'incarner des personnages féminins empreints d'un certain romantisme dans des longs métrages au sujet léger : Irène (2002) d'Ivan Calbérac et A + Pollux (id.) de Luc Pagès. C'est son entrée dans l'univers de Klapisch, et plus exactement dans son Auberge espagnole qui lui permet de raffler le César 2003 du Meilleur espoir féminin. Deux ans plus tard, elle reprendra son rôle de lesbienne confidente dans la suite Les Poupées russes.

 Entre-temps, changement de registre avec Haute tension, un thriller horrifique d'Alexandre Aja où elle interprète une étudiante aux prises avec un tueur fou. En 2004, elle participe à sa première expérience américaine en figurant au générique du Tour du monde en 80 jours aux côtés de Jackie Chan et d'Arnold Schwarzenegger. Puis, la comédienne forme avec Vincent Lindon le drôle de couple de loufiats imaginé par Etienne Chatiliez pour La Confiance règne (2004). Accédant au statut de star, Cécile de France est remarquée par la réalisatrice-scénariste Danièle Thompson qui lui propose de "chapoter" son film chorale Fauteuils d'orchestre (2006) dans lequel se croisent des acteurs de renom comme Albert Dupontel, Valérie Lemercier ou encore Laura Morante.

 Aux muses dédaigneuses ,celles qui m'abandonnent ,
quand pourtant leur regard pourrait changer la donne ,
Thalie et Melpomène sont parties au théâtre ,
voir des oeuvres d'Eschyle qu'ensemble elles idôlatrent 

Calliope l'isolée relit sans se lasser ,
les beaux récits d'Homère ,l'Illiade et l'Odyssée ,
et la belle Erato est partie prendre l'air ,
 avec un fou génie qu'on nomme Baudelaire.

Polymnie se repose ,elle a trop fait apprendre ,
l'art du la rhétorique ,qui sait les esprits prendre ,
la céleste Uranie ,le nez dans les étoiles 
en cherche une filante ,pour mettre enfin les voiles .

La belle Terpsichore danse au son du tambour ,
elle qui de la danse connait bien les contours ,
 et la gentille Clio voit la fuyante histoire ,
se diriger sans elle vers tant de beaux déboires .

Et la légère Euterpe ,amusée de musique ,
voit son esprit charmé de désirs oniriques ,
les muses affairées me montrent leurs beaux dos 
reprenant la lumière de leur si cher cadeau .

Mes belles muses antiques ,mes muses dédaigneuses ,
vous avez un défaut ,vous êtes prétentieuses ,
 vous inspirez l'humain depuis les temps anciens ,
mais sans l'humain ,sans nous ,au fond vous n'êtes rien .

J'en réinventerai ,d'inénarrables muses ,
aux pensées infidèles ,à la raison confuse ,
j'en inventerai d'autres ,Juliette ou Cassandra 
Carmen ou bien Chimène ou bien Alexandra .

Je vous conseille donc ,belles muses imparfaites ,
de ne plus continuer d'ainsi bouder la fête ,
 Reprenez vos discours ,ranimez vos passions ,
pour me bercer encore de douces illusions .