Le jour, la nuit.
Le blanc, le noir.
Le bien, le mal
Le ying, le yang.
Le soleil, la lune.
Les anges, les démons.
Le beau, le moche.
La musique, le silence.
 La vie, la mort.
Les jeunes, les vieux.
La joie, la tritesse.
L'amour, la haine.
Toi, moi.

Autant de contraires
Autant de différences.
Autant d'oppositions.
Mais pourtant tout seul
Aucun d'eux n'existe.

   Une perle de rosée
sur le bord d'un pétale doré
sommeillait.
Déja l'aube naissait
le soleil se levait
sans être trop pressé.
Il avait la journée
pour boucler sa tournée
et pouvoir s'amuser.
D'abort il scintillait
dessus le mer Egée
puis doucement il clignait
dans le haut des sommets.
 En milieu de matinée
la plaine il éclairait
et quand midi sonnait
il allait déjeuner.

Après la pause café
la sieste commençait,
les abeilles enduisaient
leurs pattes toutes sucrées.
L'après midi dorait
les dos déjà bronzés.
La peau nous piquetait

de pointes acérées,
des sensations naissaient.
On voyait s'amuser
des enfants dénudés.
  Les grillons répondaient
aux oiseaux qui chantaient
un chat se dorlotait
au creux de terre chauffé

la musique emplissait
nos oreilles aux aguets.
un nuage passait
perdu dans le ciel bleu

ou sui-je donc mon dieu?
A l'heure de s'amuser
 dans les vagues on plongeait
le vent du large soufflait
pour pousser les voiliers.
On grimpait au sommet
des cimes enneigées
pour cueillir en secret
un edelweis caché.
A cinq heures on buvait
une menthe à l'eau glacée
on léchait un sorbet
de fruits concassés.

Doucement se levait
le soir de la journée
chiens et loups se mêlaient

  les couleurs se fondaient;
dejà papillonnaient
les yeux lourds des bébés
les sons s'alourdissaient
un doux murmure naissait.

Des Amoureux serrés
sous le ciel étoilé
d'une étoile qui filait
"laissons les roucouler
sur leurs voeux espérés"

Un chat se faufilait
de gouttières en futaies.
Des promeneurs attardés
un dernier verre buvaient
La tête ensommeillée
au creux de l'oreiller
les derniers bruits sombraient.
les muscles relachés
et les paupières fermées.
La nuit noire avançait
pendant que vous dormez
la vie semble cesser
seul le rêve apparait
en alissant échapper
mille et une idées
des méandres enlacés

   Chaque seconde, environ cent millions de fourmis naissent quelque part sur la terre. Les fourmis sont apparues sur notre planète, des millions d'années avant nous. Malgré leur petite taille, qui font que nous n'y prêtons pas attention, elles sont partout ! A la campagne et dans les jardins, bien sûr, mais aussi dans les maisons qu'elles envahissent parfois, toujours à la recherche de nourriture, de nouveaux espaces où fonder une nouvelle colonie, de menus objets pour construire, consolider ou améliorer leur habitat. Les dimensions d'une fourmi sont insignifiantes (de 1mm à quatre cm pour les "géantes") et pourtant elles sont dotées d'une force impressionnante qui leur permet de transporter des objets beaucoup plus volumineux qu'elles. Leurs mandibules sont redoutables pour leurs ennemis. Les fourmis mènent d'ailleurs des guerres meurtrières. Contre d'autres espèces de fourmis. Les fourmis d'Argentine par exemple, ont décimé plusieurs colonies de fourmis du sud de la France après leur "débarquement" dans les années 20. Elles sont ensuite parties à la conquète de l'Espagne et de l'Italie. Un autre "bataillon" est parti en direction du nord de la France. Les fourmis d'Argentine ont passé la Loire lors d'un été chaud dans les années 70. En 1990, elles ont atteind l'Ile-de-France. Stoppées dans leur progression par les fourmis pharaons et les fourmis rousses, elles n'ont pour le moment pas été plus loin... Mais qui peut prédire l'issue de la guerre qu'elles mènent contre leurs consœurs ?

  La fourmi est un insecte du genre des hymenoptères et appartient à la famille des formicidés. Suivant les sources que l'on compulse, le nombre d'espèces de fourmis varie de plus de 2000 à plus de 7000 ! Y a t'il autant de sortes de fourmis différentes ? Je n'ai pas encore personnellement commencé le comptage, mais il est certain qu'un nombre considérable d'espèces circulent sur et sous-terre. Certaines espèces ont elles mutées au fil des années, faisant penser aux enthomologistes qu'il s'agîssait d'autres "modèles" ? Il est probable en tout cas qu'une partie des espèces répertoriées, se soit éteinte, vaincue par les armées adverses, les variations climatiques, les bouleversements géologiques (naturels ou artificiels), touchant leur habitat et les actions dirigées de plein gré par les hommes dans le but d'éliminer l'envahisseuse ! Et pourtant, la fourmi résiste, croît et continu sans relâche à étendre son territoire ! Comme chacun sait, la fourmi n'est pas prêteuse, et quand la cigale... Qu'est ce que je dis, moi ? Reprenons ! Comme chacun sait, donc, la fourmi est un modèle d'organisation sociale chez les insectes. Le plus grand nombre d'entre-elles sont des femelles stériles (dites aptères) que nous nommons les ouvrières. Les autres sont, soit des mâles, soit des femelles (oui, encore) ailées (celles-ci volent).Les mâles vivent seulement le temps necessaire à la reproduction de l'espèce. Les femelles quand à elles, une fois fécondées, se débarrassent d'un coup de dent (je voulais dire mandibule) de leurs ailes devenues inutiles, et créent un nouveau nid ou elles pondent.

 La fourmi ayant pondu, elle s'occupe dans un premier temps de ses œufs seule, en attendant que les premières ouvrières soient devenues suffisament grandes pour prendre le relais. Notre fourmi est alors proclamée reine. Les ouvrières élèvent alors les larves, étendent les galeries de la fourmillière et assurent l'entretien du logis et le ravitaillement.

  A l'intérieur de la fourmillière, chaque individu à son rôle déterminé : Les ouvrières bâtissent, s'occupent des œufs et des larves, cherchent la nourriture et font des stocks. Les fourmis guerrières sont chargées de la protection des autres individus, du nid et des campagnes contre les autres "tribus" de fourmis. Lors d'un combat, la fourmi, tranche de ses puissantes mandibules, une patte ou une tête avec facilité. Il y a parmi les nombreuses espèces de fourmis, des fourmis "agricoles", qui élèvent et traient d'autres insectes (comme le puceron). Le régime d'une fourmi est du reste basé sur des éléments liquides, leurs bouches étant conçue pour sucer leur nourriture. La fourmi champignoniste (ou fourmi parasol) cultive des champignons sur des couches de feuilles découpées finement et entassées dans des caves ou elles fermentent, servant de support à la culture.

  D'autres espèces font des réserves de graines. Les nids de fourmis sont de nature variée suivant les régions et les espèces. Ils peuvent être construits à l'aide de brindilles aglomérées en galeries au dessus d'un dôme de terre creusé de galeries, perçé dans le bois meuble et pourrissant d'une souche ou dans le bois de construction en mauvais état (fourmi charpentière)...
On trouve parmi les différentes sortes de fourmis répertoriées : La fourmi moissonneuse (messor), la fourmi rousse, la fourmi noire des jardins, la fourmi amazone, la fourmi à miel du Mexique, la fourmi rouge (formica rufa) dont la piqûre est douloureuse, la fourmi d'Argentine (dont on parle plus haut) de petite taille, mais redoutable pour les autres, la fourmi pharaon venue d'Egypte, etc,...

 Le corps de la fourmi se compose d'une tête, d'un thorax, un pédicule et un abdomen. Le tout est véhiculé par trois paires de pattes. La tête est munie d'antennes qui leur sert à la fois "d'yeux et de nez". A l'avant, les mandibules qui servent d'arme ou d'outils suivant les besoins.