Tu te caches évitant mes prises, comme dans un jeu d’éveil des sens,
Où l’envie de toucher, doit se mériter.
À tâtons mains en avant balayant l’espace dans tous les sens, souffle retenu,
L’ouie en quête du moindre bruit.
A force d’avancer, tout à coup entre tes jambes dénudées pour la circonstance, je tombe dans sur ton gazon, caché à peine de ton slip, déjà humide par tant de recherches infructueuses et d’attente. Comme un fauve trouvant sa proie, je te bascule, te chevauche comme un cavalier, décidé à te découvrir, le sexe à la main.
Dressé nu comme un étendard, j’entreprends sur ton corps couché, de faire le voyage de préludes avec comme ce seul objet de sensation.
Lentement le prépuce dénudé, je le glisse lentement sur ta poitrine….. Entre les seins comme un aveugle dans ce noir si dense, si recherché, je te cherche,
Prisonnier de tes désirs. Dans cet étau, je me glisse d’avant et arrière mimant déjà
L’assaut final, j’amplifie les mouvements pour effleurer tes lèvres, ouvertes comme pour l’accueillir et le recouvrir de bisous, et de « lèches » lentes et mouillées. Parfois d’un geste plus hasardeux je le plonge dans ta bouche, le bout offert aux caresses tièdes de ta langue, le lapant comme une glace pour éveiller encore plus en moi ce feu sacré de l’envie.
Tout comme d’ une seule pièce, deux corps enlacés
Des mots entremêlent de soupirs lâchés
Sensations délicieuses d’un éveil effréné
Etendus avec volupté dans ce bain d’affection

    Libres dans mon esprit,
Tes images nues se dessinent.
Mon imagination servant de bras,
M’offre ton corps en gourmandise.
Je ferme les yeux, laisse errer
Mes bras imaginaires faire de toi
Son essentiel, puisant dans l’absence
L’envie de te combler sans relâche.
Heureux de me sentir envahi de l’émoi
D’un festin de roi entre tes seins et reins,
Libre de t’offrir les plaisirs convulsés,
Aux creux de mes rives, remplissant les calices
Dont les bords s’amenuisent devant tant d’extase.
Les dessins se précisent, les gestes se dérobent,
Coule la rivière claire, indolore tiède dans sa robe,
Libérant de son lit, par-dessus ses rivages, les assauts retenus
Que les corps ne peuvent plus garder …. Mais partager en nus.

   Il a peur des dires de la famille
Il a peur de sa famille & de ses amis
Il a peur qu'on dise du mal sur moi
Il a peur qu'on dise du mal surtout sur lui
Il a peur du scandal de l'amour
Il a peur de ce virus pour qu'il me touche
je suis sa fille d'accord mais je ne ne suis pas encore un enfant
Je ne suis pas un trésor
Je ne suis pas pas un bijoux
Pour qu'on m'enferme dans un boitier
Pour qu'on m'enferme dans un coffre
Pour qu'il m'enferme dans une cellule
En attendant de la visite d'un prince charmant
En attendant qu'on demande ma main
En attendant celui qui lui apportera cent chameaux
Des bijoux et de la soie
Voilà ou j'en suis , voila ma destinée
Je suis en train de fondre comme une bougie
Je suis restée une victime de cette société
Victime de ses moeurs et de ses caprices
Sans amour , sans mariage
A force d'être enfermée