Etonnant cancer qui vit dans sa coquille sans oser s’aventurer à l’extérieur aux risques d’affronter un prédateur ou plutôt "l’idée " qu’il se fait du prédateur. Volontiers casanier, il préfère se cantonner à ses plus proches repères." Que voilà "le" candidat idéal pour la nostalgie de l’état fœtal ! " dirait un psychanalyste. Pas étonnant que la relation avec sa mère soit si souvent excessive, qu’il cultive ses souvenirs d’enfance et qu’il finisse par s’intéresser un jour ou l’autre à la généalogie familiale… Ce romantique qui "rêve sa vie et vit son rêve" a une relation privilégiée avec les enfants, décore son intérieur comme personne et sait s’adapter à toutes les situations. La lune, qui est sa planète dominante, lui donne un côté secret, une grande sensibilité, le goût du merveilleux et une imagination débordante.Mais un rien le vexe, un rien lui fait plaisir, un rien le pique…  N’aurait-il pas un petit côté "lunatique" ?Sa couleur est le gris perle et son métal, l’argent.

  Corps de chèvre et queue de poisson pour ce signe qui est partagé entre des émotions qu’il est déterminé à ignorer et la volonté d’arriver au sommet de la montagne ; c’est que pour faire de l’alpinisme, il faut faire fi de la difficulté et maîtriser sa souffrance ! Ce n’est pas par hasard si c’est " le " signe de l’opiniâtreté et des travaux à longs termes… D’ailleurs, Jules César et Jésus Christ " en " étaient…Pas question de reculer, il avance patiemment, inlassablement, stratégiquement… Seuls comptent les résultats.Il est lucide, responsable, concentré, acharné au travail ; mais comme le bruit et les honneurs le fatiguent, il choisit volontiers l’isolement, la réflexion, la méditation…Pour ce signe de terre, dominé par Saturne, tout est SERIEUX : le travail, les amis, les amours, la famille…Son amitié défit le temps.Même si un brin de fantaisie ne gâcherait rien et qu’il ne soit pas toujours aimable, voilà enfin une VALEUR SURE ! Ceci dit, les mauvaises langues disent qu’on parle de chèvre, mais que cela pourrait aussi bien être un ours…Ses couleurs sont le gris anthracite et le noir. Son métal, le plomb.

  baiser (un) : recevoir : séparation,
                               donner : amour réciproque,
                   voler : amour ardent.

  bal : joie, vous assisterez à un mariage,
                    aller au bal : très bonnes vues sur l'avenir,
              voir le bal : prospérité dans les affaires,
être au bal : héritage, prospérité,
                quitter le bal avec regret : mariage heureux.

  balance : gagner un procès,
                                       décimale : vous réaliserez un grand profit dans les affaires.

  bijoux : les admirer : ruine,
                      acheter : malheur,
        porter : un beau cadeau,
                                    en posséder beaucoup : un avenir heureux.
   

  soleil : clair : chance dans les projets, agrandissement du patrimoine,
le lever de soleil : vie paisible,
éclipse : faiblesse passagère,
canicule : chemin pénible.

 faire : beau, belle (se) : circonstances favorables, ses adieux : déception,
                                            un long chemin et faire demi-tour : retard dans le voyage, aventure, nouvelle importante.

 femme : chance en amour,
voir une femme : impuissance,
voir plusieurs femmes : calomnie,
blonde : heureux événement,
brune : maladie,
rousse : extravagance,
faible : des nouvelles rassurantes,
nue : mort dans la famille,
entendre : départ,
se regardant dans un miroir : prenez garde aux escrocs,
rencontrer une femme qui vous séduit : avances,
embrasser une femme : profits matériels,
enceinte : joie,
vieille : querelle,
portant un voile : mort.

  fantôme : plaisir,
blanc : joie, honneurs,
noir : peines, souffrances.

  famille : richesse,
vous prendrez des initiatives,
voir sa propre famille : bientôt aura lieu un événement familial important,
la Sainte Famille : vous atteindrez une paix intérieure.

instrument : de musique : une fête chez des parents,
chirurgical : procès perdu,
jouer : un changement agréable,
voir des personnes qui jouent d'un instrument : vous allez commettre une bouffonnerie,
instruments chirurgicaux : héritage inattendu.

invités : à la maison : nouvelles amitiés,
dans la boutique : soyez vigilant(e),
leur dire au revoir : séparation,
être invité chez quelqu'un : grandes dépenses.

  mer : naviguer dessus : oser des actes risqués,
                             être en train de se noyer dedans : malheur par sa propre faute,
calme : joie,
démontée : tracas et soucis,
tomber dedans : dégâts, malheur,
transparente : joie,
                               pleine de vagues : bonheur dans chaque entreprise.

Oui, je te connais trop, ô vie ! ...
Que tu sais bien dorer ton magique lointain !
Qu'il est beau l'horizon de ton riant matin !
Quand le premier amour et la fraîche espérance
Nous entrouvrent l'espace où notre âme s'élance
N'emportant avec soi qu'innocence et beauté,
Et que d'un seul objet notre coeur enchanté
Dit comme Roméo : "Non, ce n'est pas l'aurore !
Aimons toujours ! l'oiseau ne chante pas encore !"
Tout le bonheur de l'homme est dans ce seul instant ;
Le sentier de nos jours n'est vert qu'en le montant !
De ce point de la vie où l'on en sent le terme
On voit s'évanouir tout ce qu'elle renferme ;
L'espérance reprend son vol vers l'Orient ;
On trouve au fond de tout le vide et le néant ;
Avant d'avoir goûté l'âme se rassasie ;
Jusque dans cet amour qui peut créer la vie
On entend une voix : Vous créez pour mourir !
Et le baiser de feu sent un frisson courir !
Quand le bonheur n'a plus ni lointain ni mystère,
Quand le nuage d'or laisse à nu cette terre,
Quand la vie une fois a perdu son erreur,
Quand elle ne ment plus, c'en est fait du bonheur !

L'étoile de Vénus si brillante et si belle,
Annonçait à nos yeux la naissance du jour,
Zéphire embrassait Flore, et soupirant d'amour,
Baisait de son beau sein la fraîcheur éternelle.

 L'Aurore allait chassant les ombres devant elle,
Et peignait d'incarnat le céleste séjour,
Et l'astre souverain revenant à son tour,
Jetait un nouveau feu dans sa course nouvelle.

 Quand Philis se levant avecque le soleil,
Dépouilla l'orient de tout cet appareil
Et de clair qu'il était le fit devenir sombre.

Pardon sacré flambeau de la terre et des cieux,
Sitôt qu'elle parut ta clarté fut une ombre,
Et l'on ne connut plus de soleil que ses yeux.

Lors que lasse est de me lasser ma peine,
Amour, d'un bien mon mal refreschissant,
Flate au coeur mort ma playe languissant,
Nourrit mon mal, et luy faict prendre alaine.
Lors je conçoy quelque esperance vaine ;
Mais aussi tost ce dur tyran, s'il sent
Que mon espoir se renforce en croissant,
Pour l'estoufer, cent tourmans il m'ameine.
Encor tout frez : lors je me veois blasmant
D'avoir esté rebelle, à mon tourmant.
Vive le mal, ô Dieux, qui me dévore !
Vive à son gré mon tourmant rigoureux !
Ô bien heureux, et bien heureux encore,
Qui sans relasche est tousjours mal'heureux !

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