" Mon p'tit cocon "
Je t'aime dès mon réveil, lorsque je te vois à mes côtés...
Je t'aime en matinée, lorsque je pense à toi en prenant mon café...
Je t'aime durant l'après-midi, lorsque j'anticipe avec joie ma soirée avec toi...
Je t'aime le soir venu, lorsque je me retrouve enfin dans tes bras...
Chaque jour de ma vie, je t'aime à la folie...
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Le lundi n'est jamais gris
C'est un jour qui vit
Pour moi, il est toujours vert
Pour d'autres, c'est un calvaire.Le mardi je bondis
Au réveil, je saute du lit
Un jour où le ciel est bleu
Un jour pas nuageux.Le mercredi sent bon
C'est le jour des bonbons
Un jour où je joue au pendu
Et lis des revues.Le jeudi est noir
On aimerait être un loir
Le jeudi n'a pas de couleurs
Il n'est pas rieur.Le vendredi est blanc
On voudrait être sur le divan
En train de se reposer
Plutôt que de travailler.Le samedi c'est à midi
Que je sors du lit
Le samedi c'est la détente
Comme au camping sous la tente.Le dimanche repos
Un jour où il fait toujours beau
Même avec de la pluie
Je ris.La semaine a toutes les couleurs
A toutes les odeurs
La semaine est toujours remplie
Sans une seconde de répit.
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Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la
Violatres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne
Les enfants de l'école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
Qui battent comme les fleurs battent au vent dément
Le gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automne
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Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
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