L'esprit peut se soûler avec les vers entiers
Qui s'étaient entassés durant bien des années
Cachés par les grands bras de ce doux sentiment
Qui réchauffe le coeur quand on le vit vraiment.
Et les yeux s'habituent à ne plus voir le jour
Puisque c'est la lumière qui lui vient de l'amour
Qui guide pas à pas son impossible espoir
Vers le bout du chemin  qui mène dans le soir
Soudain tombe la gifle qui brise l'avenir,
Qui n'a pas prévenu qu'elle ferait tant souffrir,
Et la nuit nous entoure ignorant la pitié
Que l'on n'accepte pas car son visage est laid.
Mais l'homme est ainsi fait quand il cherche ses forces
Il peut se relever et rebomber le torse
Pour  s'accrocher les doigts à la moindre brindille
Et renaître plus haut, là où le soleil brille.
Puis les mots doucement se poussent et se bousculent
Dessinant noir sur blanc des lignes qui s'accumulent
Et l'ivresse du verbe lui apporte l'audace
Où les rimes se fondent à ses pensées qui passent
Le matin qui revient n'est plus  couvert de peur,
Il peut même redonner à d'autre du bonheur
Et c'est le coeur léger qu'il reprend ses batailles
Se racontant déjà ses prochaines ripailles

 Un tout petit caillou

Une offrande tendresse

Comme un  joli bijou

Une douce caresse.

Gardes le ce trésor

Il te porte  bonheur

Un petit cœur en or

Te l'offre avec ferveur.

  Contre un petit caillou

Un baiser sur ta joue

Mon enfant, mon trésor

C'est toi qui vaux de l'or.