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" Mon p'tit cocon "

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" Mon p'tit cocon "

 

 

 

 

 

 Si tu ne m'aimais pas, dis-moi, fille insensée,
Que balbutiais-tu dans ces fatales nuits?
Exerçais-tu ta langue à railler ta pensée?
Que voulaient donc ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots et ces cris
Ah! si le plaisir seul t'arrachait ces tendresses,
Si ce n'était que lui
qu'en triste moment
Sur mes lèvres en feu tu couvrais de caresses
Comme  un unique amant;
Si l'esprit et les sens, les baisers et les larmes,
Se tiennent par la main de ta bouche à ton coeur,
Et s'il te faut ainsi, pour y trouver des charmes,
Sur l'autel du plaisir profaner le bonheur:
Ah! Laurette! ah! Laurette,  idole de ma vie,
Si le sombre démon de tes nuits d'insomnie
Sans ce masque de feu ne saurait faire un pas,
Pourquoi l'évoquais-tu, si tu ne m'aimais pas?

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA BOEME ............. l'une des plus jolies chansons d'amour !

 

 

 

 

 

 Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ces lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posait nue

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
 Nous ne mangions qu'un jour sur deux

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques uns
Qui attendions la gloire


Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver

La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
 Et nous avions tous du génie

Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'assayait enfin
Devant un café-crême
Épuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps

Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
  A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts

La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout

 

 

 


 

L'ETE INDIEN ... L'amour .............................. .

 

 

 

 

 

Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là. Nous marchions
Sur une plage, un peu comme celle-ci. C'était l'automne, un automne où il
Faisait beau, une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique.
Là-bas on l'appelle l'été indien, mais c'était tout simplement le nôtre.
Avec ta robe longue, tu ressemblais  à une aquarelle de Marie
Laurencin. Et je me souviens, oui je me souviens très bien de ce que je
T'ai dit ce matin-là, il y a un an, un siècle, une éternité...

On ira où tu voudras, quand tu voudras,
Et l'on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort.
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien.

Aujourd'hui je suis très loin de  ce matin d'automne, mais c'est comme si
J'y étais. Je pense à toi, où es-tu, que fais-tu, est-ce que j'existe
Encore pour toi... Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune.
Tu vois, comme elle, je reviens en arrière, comme elle,
Je me couche sur la sable. Et je me souviens, je me souviens des marées
Hautes, du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer il y a une
Éternité, un siècle, il y a un an...

On ira où tu voudras, quand tu voudras,
Et l'on s'aimera  encore lorsque l'amour sera mort.
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien.

On ira où tu voudras, quand tu voudras,
Et l'on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort.
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de  l'été indien.

 

 

 

 

 

 

 

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