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" Mon p'tit cocon "

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" Mon p'tit cocon "

 

 

Image 460

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Fiévreuse carcasse rongée par les sels
Otage de l’étau carmin de tes lèvres
chair de ton canon, nue sous la morsure des mortiers
Jusque dans la boue de mes tranchées artérielles

T’es le soleil qui patauge entre les rides de ma cervelle
Quand je m’expose trop à toi je devient vermeille
Rouge comme la sève qui palpite dans le méandre de mes veines
Lorsque dans mon cou vient mourir ton haleine



Ton visage est la quintessence de l’art débridé
Fresque intemporelle sculptée à même la chair et l’os
Écorce lactée où dérape mes doigts possédés
Titubant, grisés par l’essence d’êrôs

Fougueux éphèbe aux yeux de fer
Gardés jalousement sous leurs écus de verre

 

 

 

 


Qui souvent s’harnache de la buée des sourds zéphyrs
Que mon souffle volcanique enfante sans prévenir

Au seuil de la vengeance des désirs avortés
tu te coagule en ma plaie la plus intime
et jusqu’au charnel vertige, ne cesse de m’éroder
de ma faim, je brûle de toujours être victime

Alors que je reste prisonière des décombres de ton corps
Meurt à mon tympan le plus beau des remords:
''je t'aime''

 

 

 

 

 

 

 

 

 Dans tes bras, je convole en amoureux,
Vers les jardins d’Eden fermant les yeux,
De vœux pieux, délectant ta chaleur émergeante
Pour que dure encore cette étreinte aimante


 
 De ton parfum, humant ton odeur connue,
Entre la douceur soutenue de tes seins,
Tendre affectation d’une passion voulue
Et les frottements attendus de tes reins



 Sentir le souffle chaud de ton cœur,
Se tressaillir d’un inondant bonheur,
Entendre ta voix près de mon oreille,
M’ouvre comme une fleur sans pareil



 Je me ferai couverture tant que tu auras froid,
Prendrai le temps de t’émouvoir avec foi,
Attendre tes moments, écouter tes envies,
Même si de mon corps les ondes sévissent



 Je me ferai laboureur dans les champs fertiles
Semeur d’espoir et de frissons sans pistil,
Arroserai tes pelouses du fruit du désir,
Pour que tes pétales rougies, trouvent plaisir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Tu t'es fait attendre toi, l'automne
Depuis Septembre où ta naissance
Rend les jours peu à peu monotones

 

 



Le froid s'installe tout doucement
Et tombent tombent les feuilles mortes...
Tu montes la couette vivement,

 

 

 

 

 

 

 

 

JOLINEBIS 

 

 

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