" Mon p'tit cocon "
Après, jamais ne semble triste
D'avoir cédé à son désir;
N'est-elle qu'impure fantaisiste,
Ne convoitant que le plaisir ?
Toutes les images qui la hantent
Et que sa main experte attisent,
La ramènent auprès de l'amante,
Sa bien aimée, sa source vive.
Elle qui s'étiolait, solitaire,
Dans les bras chéris se révèle;
Sont-elles encore velléitaires,
Les deux amies, filles rebelles ?
Qui pourrait les trouver coupables
De cette passion qui les stimule ?
Du meilleur se sentent capables,
En se moquant bien des incrédules.
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Elle se love dans ses bras,
Et ne semble plus être triste
De lui avoir donné son innocence,
Elle était tellement pure
Jusque dans l'indécence;
Jamais il n'eût espéré
Qu'elle s'abandonnât aussi vite,
Mais elle voulait de lui apprendre
Les caresses les plus audacieuses,
Celles qui avivent le désir charnel;
Alors elle avait oublié sa pudeur,
Ses craintes d'avoir mal,
Elle avait franchi les barrières,
Se libérant de tous ses tabous,
En se découvrant enfin femme,
Laissant la jolie petite fille d'hier
Enterrer son enfance pour de bon.
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Tant de plaisir a te donner
Quand lascivement ton corps,
Déroule ses atouts sans détour,
En quête de corps à corps, encore
Sans le son du cor, ou de basse-cour,
Dans tes bras ouverts j’accoure
Sans feu vert, vers tes sentiments.
En gai aimant, en amant.
Ta peau lisse, munie si pâle,
De frissons de désir,
Dans tes chairs, sous chair de poule,
Sans crier à la chaire d’une cathédrale
Même si je prie de plaisir.
Tu m’acceptes en toi comme un moule.
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