M'abandonner, les yeux fermés, à tes caresses,
Pendant que ta main glisse lentement sur ma peau,
Te laisser m'envahir de toute ta tendresse
Et sentir les frissons qui montent dans mon dos...

Je sais le bleu du ciel dans les yeux du bonheur
Et le blanc émouvoir au toucher de tes mots.
Des senteurs au goût  miel parfumés en par cœur
Se délectent du noir dans mon corps, ce berceau.
Si tes lois insensées se confondent sans bruit
Au devoir de vieillir sans comprendre le sens
Qu’aurais-je à y gagner en peuplant tes envies
De ces sombres désirs répétant la cadence.
Quand la Terre défend ses secondes survie
Que l’enfant éploré  se lamente de faim
Pourquoi devrais-je au temps des sourires bénis
Et parfaire l’été que me promet demain ?
Je t’attends sans soucis suspendue aux pourquoi.
Mon poème est souffrant de tes tristes silences
Si ton nom est bien Lui, il te faut être Roi
Et refaire un bilan en prenant connaissance .
C’est l’amour qui s’éteint, ici-bas, loin de toi
Tous les disques rayés  nous rappellent l’histoire.
C’est du sang plein les mains que la vie verse en toi,
Et la mort espérée sur des larmes d’espoir.
Je te sais bien plus grand que ton triste repos
Si ton nom est bien Dieu et tes rêves les miens
Il me faut un instant, croire en toi à nouveau
Pour comprendre le jeu me peignant triste humain.