" Mon p'tit cocon "
Lettre d'une mère blonde a son fils ! TROP FORT ... TROP FORT !!!
Je t'écris ces lignes pour que tu saches que je t'écris.
Alors, si tu reçois cette lettre c'est qu'elle est bien arrivée.
Si tu ne la reçois pas tu me préviens pour que je te la renvoie.
Je t'écris lentement parce que je sais que tu ne lis pas très vite.
L'autre jour, ton père a lu que selon les enquêtes la plupart des
accidents arrivent à 1 km de la maison, ainsi nous nous sommes décidés à déménager plus loin.
La maison est superbe ; elle a une machine à laver, mais je ne suis pas sûre qu'elle fonctionne.
Hier, j'ai mis le linge dedans, j'ai tiré la chasse et je n'ai plus vu le linge depuis, mais bon...
Le temps ici n'est pas trop mauvais. La semaine dernière il a plu seulement deux fois : la première fois, la pluie a duré 3 jours, la deuxième 4.
A propos de la veste que tu voulais, ton oncle Pierre m'a dit que si
nous te l'envoyions avec les boutons, comme ils sont lourds, ça coûterait
plus cher alors, nous avons enlevé les boutons et les avons mis dans la poche.
Nous avons enfin enterré ton grand-père ; nous avons trouvé son corps
lors du déménagement. Il était dans l'armoire depuis le jour où il a gagné à cache-cache.
Je te raconte que l'autre jour il y a eu une explosion de gaz dans la
cuisine, et ton père et moi sommes sortis propulsés dans l'air au dehors de la
maison ; quelle émotion !, c'est la première fois que ton père et moi sortons
ensemble depuis des années. Le médecin est venu pour voir si nous allions bien : il m'a mis un tube en verre dans la bouche, et m'a dit de la fermer pendant 10 minutes.
Ton père lui a proposé de lui racheter le tube.
Et puisqu'on parle de ton père, je t'annonce qu'il a du travail, et il en est fier !
Il a sous lui à peu près 500 personnes : ils l'ont embauché pour couper
le gazon dans le cimetière. Ta soeur Julie, celle qui s'est mariée avec son mari, elle a enfin mis
au monde son bébé, mais on ne sait pas encore quel sexe il a.
Je ne saurais donc pas te dire si tu es oncle ou tante. Si c'est une fille, ta soeur va l'appeler comme moi. Ce sera étrange d'appeler sa fille "maman".
Ton père a demandé à ta soeur Lucie si elle est enceinte, elle lui a dit
que oui, de 5 mois déjà ; mais là , ton père a demandé si elle était sûre
qu'il était bien d'elle. Lucie lui a dit que oui. Quelle fille solide, quelle fierté. Tel père telle fille ! Ton cousin Paul s'est marié et il prie tous les jours devant sa femme, parce qu'elle est vierge. Par contre, on n'a plus revu l'oncle Isidore, celui qui est mort l'année dernière.
Ton chien Pouky nous inquiète, il continue à poursuivre les voitures à l'arrêt.
Mais ton frère Jeannot c'est pire. Il a fermé la voiture et il a laissé
les clefs à l'intérieur. Il a dû aller chez lui chercher le double pour pouvoir nous sortir tous de là. Bon, mon fils, je ne t'écris pas l'adresse sur la lettre, je ne la connais pas.
En fait la dernière famille qui a habité ici est partie avec les numéros
pour les remettre dans leur nouveau domicile. Si tu voies Marguerite, passe lui le bonjour.
Si tu ne la voies pas, ne lui dis rien. Ta mère qui t'adore
Antoinette
P.S. J'allais te mettre quelques sous, mais j'ai déjà fermé l'enveloppe
Un joyeux anniversaire a l'une de mes tantes ...
Depuis l'antiquité, l'homme adore les fêtes
Faisons donc la nouba tant qu'on peut si l'on aime
Avec forces plaisirs sans les excès bohèmes
Par soucis de garder équilibre en nos têtes
Les anniversaires sont les occases rêvées
Où l'on rit, où l'on boit, où l on rote, où l'on chante
Où l'on danse à vingt ans, à cinquante, à septante
Lors, mon« ego » se plait à les voir ravivées
Ainsi je vis heureux avec ces sensations
Las, il en est certains qui créent des vexations
Dues aux chagrins cruels et génèrent des larmes
Notre vie serait triste avec juste des charmes
Qu'elle ait des hauts, des bas, je fuis le tristounet
Car je suis optimiste et vous le dis tout net
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La vie n'est pas tjs rose pour certains ... tragédie de la petite reine de beauté, JonBenet Ramsey
L'AFFAIRE JonBenet RAMSEY
JonBenét Ramsey (6 août 1990 à Atlanta, Géorgie - 25 décembre 1996) est une petite fille américaine découverte assassinée dans la cave de la maison de ses parents à Boulder, Colorado, presque huit heures après que sa disparition eût été signalée. Agée de 6 ans et 4 mois, la petite fille avait été battue et étranglée et avait peut-être subi des violences sexuelles. Survenu dans une petite ville tranquille le jour de Noël, ce meurtre a provoqué une vive émotion du fait de ses circonstances et de la personnalité de la victime, une "mini-miss" qui avait remporté plusieurs concours de beauté d'enfants. Une note demandant rançon de 118 000 USD avaient été retrouvée dans la maison, et les parents ont été un temps soupçonnés, mais jusqu'ici, aucune piste sérieuse ne semble avoir été découverte. L'affaire revint brièvement à l'avant-plan en 2006, tout d'abord en juin 2006, lorsque la mère de JoanBenét décéda des suites d'un cancer à l'âge de 49 ans, ensuite en août 2006, lorsque John Mark Karr, un enseignant américain de 41 ans, arrêté en Thaïlande, avoue être le meurtrier. Selon ses déclarations, Karr se trouvait seul avec JonBenet au moment de sa mort, mais le décès avait été accidentel. Ses déclarations étaient cependant peu précises, [1], et il semblait difficile de corroborer ses dires. Ces doutes furent confirmés lorsqu'on compara son ADN avec celui des traces prélevées dans le sous-sol de la maison familiale des Ramsey, où le corps de la victime avait été découvert, suite à quoi toute charge contre lui fut abandonnée.
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Somme, doux repos de nos yeux.
Aimé des hommes et des dieux,
Fils de la Nuit et du Silence,
Qui peux les esprits délier,
Qui fais les soucis oublier,
Endormant toute violence.
Approche, ô Sommeil désiré !
Las ! c'est trop longtemps demeuré :
La nuit est à demi passée,
Et je suis encore attendant
Que tu chasses le soin mordant,
Hôte importum de ma pensée.
Clos mes yeux, fais-moi sommeiller,
Je t'attends sur mon oreiller,
Où je tiens la tête appuyée :
Je suis dans mon lit sans mouvoir,
Pour mieux ta douceur recevoir,
Douceur dont la peine est noyée.
Hâte-toi, Sommeil, de venir :
Mais qui te peut tant retenir ?
Rien en ce lieu ne te retarde,
Le chien n'aboie ici autour,
Le coq n'annonce point le jour,
On n'entend point l'oie criarde.
Un petit ruisseau doux-coulant
A dos rompu se va roulant,
Qui t'invite de son murmure,
Et l'obscurité de la nuit,
Moite, sans chaleur et sans bruit,
Propre au repos de la nature.
Chacun hors que moi seulement,
Sent ore quelque allégement
Par le doux effort de tes charmes :
Tous les animaux travaillés
Ont les yeux fermés et sillés,
Seuls les miens sont ouverts aux larmes.
Si tu peux, selon ton désir,
Combler un homme de plaisir
Au fort d'une extrême tristesse,
Pour montrer quel est ton pouvoir,
Fais-moi quelque plaisir avoir
Durant la douleur qui m'oppresse.
Si tu peux nous représenter
Le bien qui nous peut contenter,
Séparé de longue distance,
Ô somme doux et gracieux !
Représente encore à mes yeux
Celle dont je pleure l'absence.
Que je voie encor ces soleils,
Ce lis et ces boutons vermeils,
Ce port plein de majesté sainte ;
Que j'entr'oie encor ces propos,
Qui tenaient mon coeur en repos,
Ravi de merveille et de crainte.
Le bien de la voir tous les jours
Autrefois était le secours
De mes nuits, alors trop heureuses ;
Maintenant que j'en suis absent,
Rends-moi par un songe plaisant
Tant de délices amoureuses.
Si tous les songes ne sont rien,
C'est tout un, ils me plaisent bien :
J'aime une telle tromperie.
Hâte-toi donc, pour mon confort;
On te dit frère de la Mort,
Tu seras père de ma vie.
Mais, las ! je te vais appelant,
Tandis la nuit en s'envolant
Fait place à l'aurore vermeille :
O Amour ! tyran de mon coeur,
C'est toi seul qui par ta rigueur
Empêches que je ne sommeille.
Hé ! quelle étrange cruauté !
Je t'ai donné ma liberté,
Mon coeur, ma vie, et ma lumière,
Et tu ne veux pas seulement
Me donner pour allégement
Une pauvre nuit tout entière ?
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c'est une jolie lettre .